Au XVIIIe siècle, la perruque n’était pas seulement un accessoire de mode : elle reflétait le statut social, l’hygiène et la culture d’une époque marquée par l’apparat et la hiérarchie.
Voici les raisons principales de cette tendance historique.
📜 1. Héritage du XVIIe siècle et influence royale
- La mode des perruques s’est imposée dès la fin du XVIIe siècle grâce à des figures comme Louis XIV en France et Charles II en Angleterre.
- Les monarques et la haute noblesse en portaient pour affirmer leur prestige, ce qui a incité toute l’aristocratie à imiter ce style.
- Au XVIIIe siècle, la perruque était devenue un symbole d’élégance et de raffinement.
🧴 2. Hygiène et santé
- Les conditions d’hygiène de l’époque rendaient difficile l’entretien des cheveux naturels (poux, infections du cuir chevelu…).
- Beaucoup d’hommes se rasaient la tête pour éviter les parasites et portaient une perruque poudrée par-dessus.
- La poudre parfumée (souvent à base d’amidon) masquait aussi les odeurs.

💎 3. Symbole de richesse et de rang social
- Les perruques les plus volumineuses, bouclées et ornées coûtaient cher et montraient que l’on avait les moyens financiers d’entretenir un tel accessoire.
- Les juges, avocats, militaires et hauts fonctionnaires portaient aussi la perruque comme marque d’autorité.
- Les classes populaires portaient parfois des modèles plus modestes pour imiter les élites.
🎭 4. Mode et coquetterie
- Les perruques permettaient de changer de style rapidement : couleur, boucles, hauteur.
- Chez les femmes, les coiffures pouvaient atteindre des hauteurs spectaculaires, agrémentées de rubans, plumes, bijoux, voire de petites scènes décoratives.
- La perruque devenait presque une œuvre d’art capillaire.

🎯 Conclusion
Au XVIIIe siècle, la perruque n’était pas qu’un simple accessoire : elle était un marqueur social, un outil d’hygiène et un signe d’élégance.
Elle reflétait le goût pour l’apparat et la hiérarchie qui caractérisait la société de l’époque.